Le Petit Spirou 12 : C'est du joli !
Encore un Petit Spirou ? Le douzième, déjà ? Telles furent mes premières réactions quand j'ai vu l'album acheté par ma mère hier matin trônant sur la commode, attendant la lecture de mon père et la mienne, vu qu'on est apparemment fans, selon ma mère.
J'avoue, j'pensais pas que la série soit déjà au numéro 12, surtout que je me souvenais plus des 5 derniers avant de regarder le dos de la BD pour voir les couvertures de chaque tome. De toutes façons, cela fait pas mal de temps que je pense que cette série devrait s'arrêter : n'ayant aucune capacité d'évolution, et n'évoluant pas donc (à la différence de Titeuf qui lui a incorporé l'arrivée de Zizi ou le chômage du père, ou de Kid Paddle qui tente de faire un "sub plot" amoureux avec l'autre gameuse), la série tourne en rond et tente de jouer sur ses acquis en cherchant vainement un nouveau souffle qui ne vient pas. Tiens, cette phrase là, ça serait un parfait résumé de l'album qui est l'objet de cette critique : une tentative ratée de nouveau souffle car le reste tourne en rond.
Comme toujours, il y a une histoire plus longue au début de l'album. Mais, alors que dans les cinq premiers (les cinq meilleurs, selon moi : après, j'ai plus retenu et ça devient chiant), l'histoire était intéressante et apportait quelque chose en plus que les gags qui font marrer (petite réflexion sur la vie, la tolérance, etc), là y a rien. Rien du tout. On a le retour de la mère de Papa Spirou, et pis c'est tout. Elle perd la boule et beaucoup veulent son argent, mais c'est pas marrant. Le truc, c'est que ce personnage reviendra souvent dans l'album (quatre fois en tout, mais quatre fois au début donc c'est lassant car répétitif) et n'apportera pas grand chose d'autre. Au mieux, ça fait sourire. Au pire, ça fait chier. J'suis plus dans la deuxième solution, personnellement.
L'autre aspect du livre, c'est le fait de rester sur les acquis. Et Tome & Janry le font à outrance. Vous vous rappelez Monsieur Mégot ? On l'a déjà beaucoup vu, non ? Et bien sur 36 pages (la petite histoire du début finit à la page 10), il y a DOUZE planches qui lui sont dédiées. Douze ! Je ne sais pas si c'était autant avant, mais là j'ai vraiment trouvé que c'était du matraquage. A croire que les auteurs n'ont plus d'imagination et qu'ils font du Mégot parce qu'ils savent plus quoi faire d'autre...et le pire, c'est que c'est tellement vu et revu, que c'est même plus marrant...
Le reste ? Pas grand chose. L'abbé a presque disparu (on l'a déjà beaucoup vu, mais de là à le faire presque disparaître pour faire de Mégot un Wolverine Bis dans ses apparitions, faut un juste milieu), les petits trucs avec les copains aussi, Suzette aussi...vaguement, quelques trucs sur Mademoiselle Chiffre et son copain (mais c'est déjà tellement vu le coup de se cacher dans une caisse et après ils peuvent plus en sortir...), mais y a rien de bien exceptionnel. En clair, c'est vide.
Bon, bien sûr, y a eu quelques sourires (certains Mégots sont pas mal), mais globalement j'ai trouvé ça vide et sans grand intérêt. La série s'essoufle, c'est fatiguant et je pense que même les auteurs commencent à être lassés. Dommage, les cinq premiers tomes étaient sympas, mais ça a été trop poussé et maintenant, personnellement, j'en ai marre.
PS : dans la première histoire, on apprend que la grand mère a 89 ans et qu'elle est née en 1916, ayant de vu le même âge que l'autre grand père de Spirou. On m'explique comment Spirou peut avoir 8/10 ans en 1995 et une trentaine en 2005 ?! Et comment le grand père de Spirou peut avoir fait les tranchées alors qu'il était encore bébé, au mieux, durant la Première Guerre Mondiale ?!
Alala...
Encore un Petit Spirou ? Le douzième, déjà ? Telles furent mes premières réactions quand j'ai vu l'album acheté par ma mère hier matin trônant sur la commode, attendant la lecture de mon père et la mienne, vu qu'on est apparemment fans, selon ma mère.
J'avoue, j'pensais pas que la série soit déjà au numéro 12, surtout que je me souvenais plus des 5 derniers avant de regarder le dos de la BD pour voir les couvertures de chaque tome. De toutes façons, cela fait pas mal de temps que je pense que cette série devrait s'arrêter : n'ayant aucune capacité d'évolution, et n'évoluant pas donc (à la différence de Titeuf qui lui a incorporé l'arrivée de Zizi ou le chômage du père, ou de Kid Paddle qui tente de faire un "sub plot" amoureux avec l'autre gameuse), la série tourne en rond et tente de jouer sur ses acquis en cherchant vainement un nouveau souffle qui ne vient pas. Tiens, cette phrase là, ça serait un parfait résumé de l'album qui est l'objet de cette critique : une tentative ratée de nouveau souffle car le reste tourne en rond.
Comme toujours, il y a une histoire plus longue au début de l'album. Mais, alors que dans les cinq premiers (les cinq meilleurs, selon moi : après, j'ai plus retenu et ça devient chiant), l'histoire était intéressante et apportait quelque chose en plus que les gags qui font marrer (petite réflexion sur la vie, la tolérance, etc), là y a rien. Rien du tout. On a le retour de la mère de Papa Spirou, et pis c'est tout. Elle perd la boule et beaucoup veulent son argent, mais c'est pas marrant. Le truc, c'est que ce personnage reviendra souvent dans l'album (quatre fois en tout, mais quatre fois au début donc c'est lassant car répétitif) et n'apportera pas grand chose d'autre. Au mieux, ça fait sourire. Au pire, ça fait chier. J'suis plus dans la deuxième solution, personnellement.
L'autre aspect du livre, c'est le fait de rester sur les acquis. Et Tome & Janry le font à outrance. Vous vous rappelez Monsieur Mégot ? On l'a déjà beaucoup vu, non ? Et bien sur 36 pages (la petite histoire du début finit à la page 10), il y a DOUZE planches qui lui sont dédiées. Douze ! Je ne sais pas si c'était autant avant, mais là j'ai vraiment trouvé que c'était du matraquage. A croire que les auteurs n'ont plus d'imagination et qu'ils font du Mégot parce qu'ils savent plus quoi faire d'autre...et le pire, c'est que c'est tellement vu et revu, que c'est même plus marrant...
Le reste ? Pas grand chose. L'abbé a presque disparu (on l'a déjà beaucoup vu, mais de là à le faire presque disparaître pour faire de Mégot un Wolverine Bis dans ses apparitions, faut un juste milieu), les petits trucs avec les copains aussi, Suzette aussi...vaguement, quelques trucs sur Mademoiselle Chiffre et son copain (mais c'est déjà tellement vu le coup de se cacher dans une caisse et après ils peuvent plus en sortir...), mais y a rien de bien exceptionnel. En clair, c'est vide.
Bon, bien sûr, y a eu quelques sourires (certains Mégots sont pas mal), mais globalement j'ai trouvé ça vide et sans grand intérêt. La série s'essoufle, c'est fatiguant et je pense que même les auteurs commencent à être lassés. Dommage, les cinq premiers tomes étaient sympas, mais ça a été trop poussé et maintenant, personnellement, j'en ai marre.
PS : dans la première histoire, on apprend que la grand mère a 89 ans et qu'elle est née en 1916, ayant de vu le même âge que l'autre grand père de Spirou. On m'explique comment Spirou peut avoir 8/10 ans en 1995 et une trentaine en 2005 ?! Et comment le grand père de Spirou peut avoir fait les tranchées alors qu'il était encore bébé, au mieux, durant la Première Guerre Mondiale ?!
Alala...