(d'accord, c'est pas un comics mais bon...)
Par Morvan (scénario) et Munuera (dessins).
Deuxième tome de la nouvelle équipe artistique sur Spirou après le très grand passage de Tome et Janry. On dit toujours que le deuxième tome ou que la deuxième année est le/la plus dur(e), et force est de constater que cela est vrai et que cela se sent malheureusement dans L'homme qui ne voulait pas mourir.
Alors que j'avais été véritablement charmé et surpris par Paris sous Seine et ses innovations et changements, je dois bien dire que j'ai été un poil déçu par L'homme qui ne voulait pas mourir. Ne croyez pas que c'est une mauvaise BD ou qu'il y a d'immenses problèmes qui nuisent à la lecture : non, non ce n'est pas cela. C'est juste que j'en attendais plus et que je reste un peu sur ma fin malgré une sensation de bon moment passé qui reste quand même un peu.
L'histoire n'est guère trop complexe et tient en ces quelques lignes : Tanzafio, oncle de Fantasio et Zantafio, n'est pas mort et utilise l'Eau de Jouvence tirée d'une source au Guaracha, source qui aurait été recherchée par les Conquistadors. Bien sûr, son mauvais neveu a vu son manège (le vieux arrive tout vieux, boit et redevient "jeune") et veut utiliser cette source pour rembourser la dette qu'il a face à la mafia russe et qui l'oblige à se cacher. Fantasio, présent bien sûr, part avec Spirou, Tanzafio et Spip pour l'empêcher d'arriver à ses fins.
Un scénario classique donc, mais efficace car laissant la part belle à l'action et aux beaux dessins dynamiques de Munuera. Autant si sur Paris sous Seine j'avais admiré le scénario, autant là j'admire les très belles planches du nouveau dessinateur de la série qui rend très bien la dynamique et la rapidité de l'histoire de Morvan. Un très bon point, donc.
J'ai beaucoup apprécié aussi le fait que Morvan utilise totalement ou presque la "continuité" de Spirou : utilisation de l'hélicoptère portatif qui se met sur le dos, clin d'oeil au Petit Spirou et au Marsupilami, référence au dernier tome où on a vu Zantafio...tout cela, c'est des petits riens mais qui font quand même plaisir au fanboy de Spirou qui est en moi. Ca donne le sourire et ça rend la lecture plus sympathique.
Mais, me direz-vous, je ne fais que dire des choses biens de ce tome alors que j'ai dis avant qu'il avait des faiblesses...car oui, il en a, et j'y viens d'ailleurs. Tout d'abord, le scénario : simple, basique et orienté action, mais trop peut-être...tout va vite, très vite, trop vite même...on dirait que seule une semaine se passe entre le début et la fin de la BD, et ça fait peu quand on sait qu'on part de France pour les recoins perdus de l'Amérique du Sud...plus de calme et de moments de pause auraient faits du bien, pour ma part.
Ensuite aussi la non-explication de la présence de Zantafio en France après ses problèmes en Russie...je n'ai plus tous les détails du dernier tome où il est apparut en tête, mais il me semble qu'il était prisonnier ou en fort mauvaise posture...dommage, ça manque un peu.
Enfin, la fin est rapide elle aussi. Tout va encore vite, très vite, trop vite malheureusement...et on passe malheureusement trop peu de temps avec les indigènes qui protègent le temple, cela donne une sensation d'inachevé dans la bouche, ce qui est très dommage.
En clair, un tome sympathique, bien mené, avec un scénario qui met très bien en valeur les superbes dessins de Munuera (très beau et classe Zantafio), mais j'attendrais le 3e tome pour vraiment dire si le duo a confirmé l'essai de Paris sous Seine après un passage un peu plus difficile dans L'homme qui ne voulait pas mourir. Mais je le répète, j'ai quand même passé un bon moment et je conseille cette BD.
Par Morvan (scénario) et Munuera (dessins).
Deuxième tome de la nouvelle équipe artistique sur Spirou après le très grand passage de Tome et Janry. On dit toujours que le deuxième tome ou que la deuxième année est le/la plus dur(e), et force est de constater que cela est vrai et que cela se sent malheureusement dans L'homme qui ne voulait pas mourir.
Alors que j'avais été véritablement charmé et surpris par Paris sous Seine et ses innovations et changements, je dois bien dire que j'ai été un poil déçu par L'homme qui ne voulait pas mourir. Ne croyez pas que c'est une mauvaise BD ou qu'il y a d'immenses problèmes qui nuisent à la lecture : non, non ce n'est pas cela. C'est juste que j'en attendais plus et que je reste un peu sur ma fin malgré une sensation de bon moment passé qui reste quand même un peu.
L'histoire n'est guère trop complexe et tient en ces quelques lignes : Tanzafio, oncle de Fantasio et Zantafio, n'est pas mort et utilise l'Eau de Jouvence tirée d'une source au Guaracha, source qui aurait été recherchée par les Conquistadors. Bien sûr, son mauvais neveu a vu son manège (le vieux arrive tout vieux, boit et redevient "jeune") et veut utiliser cette source pour rembourser la dette qu'il a face à la mafia russe et qui l'oblige à se cacher. Fantasio, présent bien sûr, part avec Spirou, Tanzafio et Spip pour l'empêcher d'arriver à ses fins.
Un scénario classique donc, mais efficace car laissant la part belle à l'action et aux beaux dessins dynamiques de Munuera. Autant si sur Paris sous Seine j'avais admiré le scénario, autant là j'admire les très belles planches du nouveau dessinateur de la série qui rend très bien la dynamique et la rapidité de l'histoire de Morvan. Un très bon point, donc.
J'ai beaucoup apprécié aussi le fait que Morvan utilise totalement ou presque la "continuité" de Spirou : utilisation de l'hélicoptère portatif qui se met sur le dos, clin d'oeil au Petit Spirou et au Marsupilami, référence au dernier tome où on a vu Zantafio...tout cela, c'est des petits riens mais qui font quand même plaisir au fanboy de Spirou qui est en moi. Ca donne le sourire et ça rend la lecture plus sympathique.
Mais, me direz-vous, je ne fais que dire des choses biens de ce tome alors que j'ai dis avant qu'il avait des faiblesses...car oui, il en a, et j'y viens d'ailleurs. Tout d'abord, le scénario : simple, basique et orienté action, mais trop peut-être...tout va vite, très vite, trop vite même...on dirait que seule une semaine se passe entre le début et la fin de la BD, et ça fait peu quand on sait qu'on part de France pour les recoins perdus de l'Amérique du Sud...plus de calme et de moments de pause auraient faits du bien, pour ma part.
Ensuite aussi la non-explication de la présence de Zantafio en France après ses problèmes en Russie...je n'ai plus tous les détails du dernier tome où il est apparut en tête, mais il me semble qu'il était prisonnier ou en fort mauvaise posture...dommage, ça manque un peu.
Enfin, la fin est rapide elle aussi. Tout va encore vite, très vite, trop vite malheureusement...et on passe malheureusement trop peu de temps avec les indigènes qui protègent le temple, cela donne une sensation d'inachevé dans la bouche, ce qui est très dommage.
En clair, un tome sympathique, bien mené, avec un scénario qui met très bien en valeur les superbes dessins de Munuera (très beau et classe Zantafio), mais j'attendrais le 3e tome pour vraiment dire si le duo a confirmé l'essai de Paris sous Seine après un passage un peu plus difficile dans L'homme qui ne voulait pas mourir. Mais je le répète, j'ai quand même passé un bon moment et je conseille cette BD.