Ma 1ere saga, celle qui inspire Utopia...
The Last hero
Le vent violent fouettait son visage, et il ne pouvait presque plus avancer. Cela faisait deux heures qu’il escaladait la montagne, et le sommet lui semblait toujours aussi haut que lorsqu’il commença à monter. L’homme rouvrit un instant les yeux, et découvrit un abri, une sorte de caverne creusée dans la roche. Il réussit à s’y abriter, et put enfin se reposer. Il sortit de son sac à dos une barre de chocolat et commença à la déguster tout en repensant à ce qui restait de sa vie.
Cela faisait 5 ans maintenant que sa maison, sa ville, son pays n’étaient plus qu’un souvenir dans son cœur. Il ne savait pas très bien ce qu’il s’était passé. Il se rappelle juste que le 11 février 2003, le jour de son 11e anniversaire, une armée vint raser, piller sa maison et sa vie. Ses parents se sacrifièrent pour le sauver, et il put s’enfuir grâce aux portails de téléportations crées par des mutants et la technologie humaine. Il atterrit dans une grande salle remplie d’autres gens comme lui, et il vécut avec d’autres réfugiés durant 2 ans. Il apprit là-bas à survivre, à voler, à se débrouiller quoi.
L’inconnu se réveilla quand il commença à ne plus sentir ses doigts. Le froid et la neige l’avaient engourdis, et le rappel de sa vie lui avait fait oublier tout ce qu’il avait appris pour survivre. Il se releva et recommença la montée de la montagne.
Après encore une heure d’escalade, il arriva au sommet, le paradis tant convoité par tous : la Terre Sauvage. C’était le seul lieu qui avait résisté à l’attaque des Autres, ceux qui avaient réduits le monde en un chaos sans fin. Ils ne pouvaient pas monter les pics enneigés, les lacs gelés et les mille dangers qui rôdent en Antarctique. Lui avait réussi grâce à un guide, malheureusement mort il y a 2 jours. Depuis, il allait à l’instinct, et ne put qu’encore le remercier d’être si fort, car son instinct venait de le mener à l'entrée du paradis.
L’adolescent descendit le moins vite possible la montagne, et se retrouva dans une jungle luxuriante où il faisait une chaleur torride. Il enleva toutes les couches d’habits qui l’avaient protégés du froid, et commença à marcher vers ce qui semblait être une habitation. Malgré son expérience, il ne vit pas le piège qui l’enferma dans une cage de bois. L’inconnu ne pouvait plus rien faire, il était pris au piège, et cela équivalait sûrement à une mort certaine. Il sentit une légère douleur dans sa nuque, et s’endormit presque aussitôt.
Le jeune homme se réveilla plus tard, non attaché, libre de ses mouvements, sur un lit douillet, avec de la nourriture à côté. Trop affamé, il ne fit pas attention à la personne qui rentra dans la chambre.
« Tiens bonjour, jeune homme. Comment allez-vous ?
- Qui êtes-vous ? et qu’est-ce que je fais ici ?
- Je me nomme Shanna. Je suis…j’étais la femme de Ka-Zar, le seigneur de cette région. Depuis la mort de mon époux, je survis ici. Mais toi, qui es-tu ?
- Je m’appelle Alex. Alex Forrester. Merci pour ce repas.
- Oh, c’est normal. Après t’avoir capturé, j’ai vite vu que tu n’étais pas dangereux.
- Et comment ça ?
- Je ne sais pas, un instinct. Bon, tu veux visiter mon chez moi ?
Alex accepta l’invitation, et fut émerveiller par la beauté du paysage…et de Shanna. Elle lui apprit comment elle avait réussi à survivre après l’attaque des Autres à New-York, la charge suicide des super-héros, leur mort et aussi celle de son mari. On sentait une grande tristesse dans les yeux de la veuve de Ka-Zar, et Alex était désespéré de ne pouvoir l’aider.
Les jours passèrent, et Alex aidait Shanna à survivre dans ce monde devenu hostile pour elle. Un lien de confiance et d’amitié s’était installé, peut-être même plus pour Alex. Elle lui apprit comment pêcher, chasser, faire des pièges : tout pour survivre dans la jungle tout en respectant les animaux. Ils semblaient heureux tous les deux, avant que je m’en mêle.
Moi, c’est Paulo. Je suis le chef d’une meute, c’est-à-dire des survivants qui essayent de s’en sortir malgré les Autres. Bon, ok on n’est pas des anges. On fait des tas de trucs moches à des pauvres gens, mais ils se gêneraient pas si ils étaient à notre place.
Donc moi et mes gars ça faisait quelques jours qu’on le suivait le petit gars. En fait, on l’avait suivi juste après qu’il soit parti avec son guide. Nous aussi, on voulait aller au paradis. Mais pas pour la même raison que lui. Héhéhé.
Alors moi et ma meute on a attendu. On a bien observé leurs habitudes, et on a frappé un jour où il était parti à la chasse. Shanna ne put rien contre nous. On dévalisa sa baraque, on détruisit tout. Mes hommes, après des semaines d’abstinence, ne purent se contenir et violèrent une quinzaine de fois Shanna. On l’acheva dans un élan de pitié.
On allait partir quand le gosse revint. Il était tétanisé par la vision de Shanna allongée, violée, égorgée. Il ne pouvait plus bouger. On en profita pour filer, sauf un qui voulait ses habits. On ne le revit plus jamais…
Quelques jours plus tard, à notre campement, on remarqua qu’une sentinelle manquait à l’appel. Je décida d’aller voir où ce couillon était, quand je le découvris mort, crucifié. Je savais qui avait fait ça. C’était le gosse. Je donna l’ordre de tous rentrer, mais certains ne revinrent jamais. On ferma les portes du camp, et je mis des sentinelles partout. C’était peut-être excessif, mais j’avais appris à ne jamais trop me méfier des survivants.
On attendit toute la nuit. Rien ne se passa. Enfin, quand je donna l’ordre de diviser par 2 le nombre de gardes, un de mes hommes siffla très, très fort. Je fus interloqué de sa conduite, quand je le reconnus : c’était lui, le gosse ! ! !
Il venait d’appeler tous les animaux de Shanna, et ils défoncèrent les portes. Ce fut un vrai massacre, mes hommes furent détruits par la furie animale. Je voulus m’enfuir quand une lance vient me percer la cuisse droite. C’était lui, c’était Alex. C’est à ce moment précis que je me suis rappelé de tout. Là, il va sûrement me tuer. Mais il paraît que c’est un grand fan de super-héros. Peut-être veut-il leur ressembler. Peut-être va-t-il respecter leur fichu code de l'honneur. Je vais essayer de jouer là-dessus quand il sort la lance de ma cuisse pour me la mettre en plein cœur.
Si c’est le dernier héros que nous avons, Dieu nous garde. Parce que le monde ne lui survivra pas...
The Last hero
Le vent violent fouettait son visage, et il ne pouvait presque plus avancer. Cela faisait deux heures qu’il escaladait la montagne, et le sommet lui semblait toujours aussi haut que lorsqu’il commença à monter. L’homme rouvrit un instant les yeux, et découvrit un abri, une sorte de caverne creusée dans la roche. Il réussit à s’y abriter, et put enfin se reposer. Il sortit de son sac à dos une barre de chocolat et commença à la déguster tout en repensant à ce qui restait de sa vie.
Cela faisait 5 ans maintenant que sa maison, sa ville, son pays n’étaient plus qu’un souvenir dans son cœur. Il ne savait pas très bien ce qu’il s’était passé. Il se rappelle juste que le 11 février 2003, le jour de son 11e anniversaire, une armée vint raser, piller sa maison et sa vie. Ses parents se sacrifièrent pour le sauver, et il put s’enfuir grâce aux portails de téléportations crées par des mutants et la technologie humaine. Il atterrit dans une grande salle remplie d’autres gens comme lui, et il vécut avec d’autres réfugiés durant 2 ans. Il apprit là-bas à survivre, à voler, à se débrouiller quoi.
L’inconnu se réveilla quand il commença à ne plus sentir ses doigts. Le froid et la neige l’avaient engourdis, et le rappel de sa vie lui avait fait oublier tout ce qu’il avait appris pour survivre. Il se releva et recommença la montée de la montagne.
Après encore une heure d’escalade, il arriva au sommet, le paradis tant convoité par tous : la Terre Sauvage. C’était le seul lieu qui avait résisté à l’attaque des Autres, ceux qui avaient réduits le monde en un chaos sans fin. Ils ne pouvaient pas monter les pics enneigés, les lacs gelés et les mille dangers qui rôdent en Antarctique. Lui avait réussi grâce à un guide, malheureusement mort il y a 2 jours. Depuis, il allait à l’instinct, et ne put qu’encore le remercier d’être si fort, car son instinct venait de le mener à l'entrée du paradis.
L’adolescent descendit le moins vite possible la montagne, et se retrouva dans une jungle luxuriante où il faisait une chaleur torride. Il enleva toutes les couches d’habits qui l’avaient protégés du froid, et commença à marcher vers ce qui semblait être une habitation. Malgré son expérience, il ne vit pas le piège qui l’enferma dans une cage de bois. L’inconnu ne pouvait plus rien faire, il était pris au piège, et cela équivalait sûrement à une mort certaine. Il sentit une légère douleur dans sa nuque, et s’endormit presque aussitôt.
Le jeune homme se réveilla plus tard, non attaché, libre de ses mouvements, sur un lit douillet, avec de la nourriture à côté. Trop affamé, il ne fit pas attention à la personne qui rentra dans la chambre.
« Tiens bonjour, jeune homme. Comment allez-vous ?
- Qui êtes-vous ? et qu’est-ce que je fais ici ?
- Je me nomme Shanna. Je suis…j’étais la femme de Ka-Zar, le seigneur de cette région. Depuis la mort de mon époux, je survis ici. Mais toi, qui es-tu ?
- Je m’appelle Alex. Alex Forrester. Merci pour ce repas.
- Oh, c’est normal. Après t’avoir capturé, j’ai vite vu que tu n’étais pas dangereux.
- Et comment ça ?
- Je ne sais pas, un instinct. Bon, tu veux visiter mon chez moi ?
Alex accepta l’invitation, et fut émerveiller par la beauté du paysage…et de Shanna. Elle lui apprit comment elle avait réussi à survivre après l’attaque des Autres à New-York, la charge suicide des super-héros, leur mort et aussi celle de son mari. On sentait une grande tristesse dans les yeux de la veuve de Ka-Zar, et Alex était désespéré de ne pouvoir l’aider.
Les jours passèrent, et Alex aidait Shanna à survivre dans ce monde devenu hostile pour elle. Un lien de confiance et d’amitié s’était installé, peut-être même plus pour Alex. Elle lui apprit comment pêcher, chasser, faire des pièges : tout pour survivre dans la jungle tout en respectant les animaux. Ils semblaient heureux tous les deux, avant que je m’en mêle.
Moi, c’est Paulo. Je suis le chef d’une meute, c’est-à-dire des survivants qui essayent de s’en sortir malgré les Autres. Bon, ok on n’est pas des anges. On fait des tas de trucs moches à des pauvres gens, mais ils se gêneraient pas si ils étaient à notre place.
Donc moi et mes gars ça faisait quelques jours qu’on le suivait le petit gars. En fait, on l’avait suivi juste après qu’il soit parti avec son guide. Nous aussi, on voulait aller au paradis. Mais pas pour la même raison que lui. Héhéhé.
Alors moi et ma meute on a attendu. On a bien observé leurs habitudes, et on a frappé un jour où il était parti à la chasse. Shanna ne put rien contre nous. On dévalisa sa baraque, on détruisit tout. Mes hommes, après des semaines d’abstinence, ne purent se contenir et violèrent une quinzaine de fois Shanna. On l’acheva dans un élan de pitié.
On allait partir quand le gosse revint. Il était tétanisé par la vision de Shanna allongée, violée, égorgée. Il ne pouvait plus bouger. On en profita pour filer, sauf un qui voulait ses habits. On ne le revit plus jamais…
Quelques jours plus tard, à notre campement, on remarqua qu’une sentinelle manquait à l’appel. Je décida d’aller voir où ce couillon était, quand je le découvris mort, crucifié. Je savais qui avait fait ça. C’était le gosse. Je donna l’ordre de tous rentrer, mais certains ne revinrent jamais. On ferma les portes du camp, et je mis des sentinelles partout. C’était peut-être excessif, mais j’avais appris à ne jamais trop me méfier des survivants.
On attendit toute la nuit. Rien ne se passa. Enfin, quand je donna l’ordre de diviser par 2 le nombre de gardes, un de mes hommes siffla très, très fort. Je fus interloqué de sa conduite, quand je le reconnus : c’était lui, le gosse ! ! !
Il venait d’appeler tous les animaux de Shanna, et ils défoncèrent les portes. Ce fut un vrai massacre, mes hommes furent détruits par la furie animale. Je voulus m’enfuir quand une lance vient me percer la cuisse droite. C’était lui, c’était Alex. C’est à ce moment précis que je me suis rappelé de tout. Là, il va sûrement me tuer. Mais il paraît que c’est un grand fan de super-héros. Peut-être veut-il leur ressembler. Peut-être va-t-il respecter leur fichu code de l'honneur. Je vais essayer de jouer là-dessus quand il sort la lance de ma cuisse pour me la mettre en plein cœur.
Si c’est le dernier héros que nous avons, Dieu nous garde. Parce que le monde ne lui survivra pas...