Astérix 33 :
Texte et dessins de Uderzo.
Ce tome des aventures du Petit Gaulois est certainement un de ceux, ou celui, qui a fait couler le plus d'encre, vu que Uderzo semble ici orienter vers une voie totalement différente la série créée il y a bien des années par son ami Gosciny et lui-même.
N'utilisant presque pas les romains, l'auteur nous raconte une histoire étrange, bizarre, une sorte de mauvais rêve pour tout fan d'Astérix. Car oui, je trouve personnellement que c'est le pire Astérix que j'ai jamais lu. Et pourtant, je ne me souvenais même plus de la Traviata qui était déjà très, très mauvais, mais ce n'est que mon avis.
Dans ce tome, Astérix, Obélix et tous leurs amis font donc la rencontre du village gaulois avec deux races extraterrestres. Oui, deux races d'un autre monde viennent sur la Terre pour prendre la Potion Magique de Panoramix, arme secrète connue dans l'univers entier...mouais. Déjà là, je trouve que c'est assez space et j'aime déjà pas trop. Personnellement, j'aime bien les aventures d'Astérix quand elles restent dans leurs contextes et que ça parle d'un village gaulois qui résiste à l'oppresseur romain. Je ne suis pas contre les changements, mais ça...non, désolé, mettre de la SF dans Astérix, je trouve ça con.
Mais bon, le "massacre" ne s'arrête pas là, car les deux races extraterrestres sont des clins d'oeil. Ou plutôt, une louange douce et admirative et une vive protestation, voir haine, peut-être. La première race vient d'une planète dont je n'ai pas saisi le nom mais qui est un anagramme de Walt Disney, son représentant est un mix' entre un Télétubbies et Mickey. Bien sûr, c'est le "gentil" qui vient empêcher le "méchant" de prendre la Potion Magique, et pour cela il a ses "Super Clones", des Supermen très cons.
La deuxième race, la "méchante" donc, est celle des Nagma (anagramme de manga, vous l'aurez deviné), et se déplace en une sorte de mini Goldorak. Ils veulent conquérir l'univers avec la Potion Magique, oh les méchants dis donc...
Bon, que dire sur ça ? Rien, c'est consternant. Vraiment consternant. Uderzo dit que Walt Disney, c'est génial, c'est beau, c'est l'enfance, l'innocence, tout ce qui est beau (comme il le dit en postface, d'ailleurs), et nous fait clairement comprendre que les mangas, c'est pas bien, c'est moins évolué et moins beau (c'est Télétubbies/Mickey qui le dit, d'ailleurs).
Bien sûr, les gaulois ne comprennent rien et je trouve l'aventure rapide et sans vraiment d'intérêt. On a une vague attaque de romains juste pour pas oublier ça dans un Astérix, on a l'éternel bateau pirate qui se fait couler (pfff lassant quand même), et pis le banquet à la fin. Voila.
J'ai rien à dire là-dessus parce que je trouve ça pathétique. J'ai souris une fois, je dois bien l'admettre, quand le Nagma fait différentes prises de karaté sur Obélix qui ne bouge pas, puis il prend l'alien par le bien et le fait tomber par terre derrière et devant lui (à la Obélix, quoi) en disant "moi aussi je sais faire du bruit". Voila, c'est tout.
Sinon, le scénario ne sert à rien, détruit selon moi ce qui faisait Astérix par une aventure qui ressemble à un What If étrange et irréaliste. Et ce sont pas les dessins, toujours bons, colorisés différemment (on croirait Photoshop) qui sauve vraiment cet album.
Pouah, heureusement que je l'ai lu à la FNAC...
Texte et dessins de Uderzo.
Ce tome des aventures du Petit Gaulois est certainement un de ceux, ou celui, qui a fait couler le plus d'encre, vu que Uderzo semble ici orienter vers une voie totalement différente la série créée il y a bien des années par son ami Gosciny et lui-même.
N'utilisant presque pas les romains, l'auteur nous raconte une histoire étrange, bizarre, une sorte de mauvais rêve pour tout fan d'Astérix. Car oui, je trouve personnellement que c'est le pire Astérix que j'ai jamais lu. Et pourtant, je ne me souvenais même plus de la Traviata qui était déjà très, très mauvais, mais ce n'est que mon avis.
Dans ce tome, Astérix, Obélix et tous leurs amis font donc la rencontre du village gaulois avec deux races extraterrestres. Oui, deux races d'un autre monde viennent sur la Terre pour prendre la Potion Magique de Panoramix, arme secrète connue dans l'univers entier...mouais. Déjà là, je trouve que c'est assez space et j'aime déjà pas trop. Personnellement, j'aime bien les aventures d'Astérix quand elles restent dans leurs contextes et que ça parle d'un village gaulois qui résiste à l'oppresseur romain. Je ne suis pas contre les changements, mais ça...non, désolé, mettre de la SF dans Astérix, je trouve ça con.
Mais bon, le "massacre" ne s'arrête pas là, car les deux races extraterrestres sont des clins d'oeil. Ou plutôt, une louange douce et admirative et une vive protestation, voir haine, peut-être. La première race vient d'une planète dont je n'ai pas saisi le nom mais qui est un anagramme de Walt Disney, son représentant est un mix' entre un Télétubbies et Mickey. Bien sûr, c'est le "gentil" qui vient empêcher le "méchant" de prendre la Potion Magique, et pour cela il a ses "Super Clones", des Supermen très cons.
La deuxième race, la "méchante" donc, est celle des Nagma (anagramme de manga, vous l'aurez deviné), et se déplace en une sorte de mini Goldorak. Ils veulent conquérir l'univers avec la Potion Magique, oh les méchants dis donc...
Bon, que dire sur ça ? Rien, c'est consternant. Vraiment consternant. Uderzo dit que Walt Disney, c'est génial, c'est beau, c'est l'enfance, l'innocence, tout ce qui est beau (comme il le dit en postface, d'ailleurs), et nous fait clairement comprendre que les mangas, c'est pas bien, c'est moins évolué et moins beau (c'est Télétubbies/Mickey qui le dit, d'ailleurs).
Bien sûr, les gaulois ne comprennent rien et je trouve l'aventure rapide et sans vraiment d'intérêt. On a une vague attaque de romains juste pour pas oublier ça dans un Astérix, on a l'éternel bateau pirate qui se fait couler (pfff lassant quand même), et pis le banquet à la fin. Voila.
J'ai rien à dire là-dessus parce que je trouve ça pathétique. J'ai souris une fois, je dois bien l'admettre, quand le Nagma fait différentes prises de karaté sur Obélix qui ne bouge pas, puis il prend l'alien par le bien et le fait tomber par terre derrière et devant lui (à la Obélix, quoi) en disant "moi aussi je sais faire du bruit". Voila, c'est tout.
Sinon, le scénario ne sert à rien, détruit selon moi ce qui faisait Astérix par une aventure qui ressemble à un What If étrange et irréaliste. Et ce sont pas les dessins, toujours bons, colorisés différemment (on croirait Photoshop) qui sauve vraiment cet album.
Pouah, heureusement que je l'ai lu à la FNAC...